La compétition des longs métrages de fiction propose 7 longs métrages et 22 courts métrages sont en lice pour les prix du long métrage et court métrage décernés par l’OIF, les prix du meilleur acteur et de la meilleure actrice offerts par le Centre culturel marocain de Montréal et valorisés par Maghreb Observateur. Dans cette sélection on peut citer les premières canadiennes des films Les trois lascars de Boubakar Diallo (Burkina Faso) nommée meilleure comédie africaine de l’année et Vivre pour t’aimer de Kande Fatoumata (Guinée). À noter que Twist à Bamako, le plus récent long métrage de Robert Guédiguian est inclus dans cette compétition.
La sélection internationale des documentaires comprend 7 longs métrages, 3 moyens métrages et 8 courts métrages. Parmi les nombreuses premières canadiennes, se démarquent Poumon vert et tapis rouge de Luc Marescot, Sankara de Yohan Malka, Dakar-Djibouti, le butin du musée de l’Homme de Marc Petitjean. Avec le film de Martin Baer, c’est sur une réflexion historique que le festival met l’accent.
Pour mettre en valeur l’émergence de nouveaux cinéastes le festival propose une section nommée Regards sur la relève dans laquelle le public pourra découvrir 20 œuvres récentes qui seront couronnées par les prix du long et du court et moyen métrage remis par Maghreb Observateur. Dans cette section on retrouve, entre autres, Maria Kristu – l’histoire de Buumba de Paul Wilo (Zambie) ou L’ascenseur de la vie de Peter Mouhamed Ayivor (Sénégal).
Les séries web ou TV et les films d’animation sont un fleuron traditionnel du 38e Festival international de cinéma Vues d’Afrique : pas moins de 10 séries et 23 œuvres d’animation sont au programme cette année. On y retrouve Vaillante de Tom et James Collins (Afrique du Sud), produit pour la télévision, un réquisitoire contre le mariage forcé et le film d’animation Halima’s vote de Mbuotidem Johnson (Nigéria) dénonce le trafic forcé des votes.
Comme chaque année, Vues d’Afrique offre aux cinéastes canadiens l’occasion de présenter des films de tous formats qui s’intéressent à des problématiques inhérentes aux pays africains et créoles. Trois longs métrages et 51 courts et moyens métrages sont programmées dans cette section dans laquelle on peut citer La rockeuse du désert de Sara Nacer, portrait intime de l’extraordinaire Hasna El Becharia, pionnière des artistes Gwanas ou La lutte toujours d’Olivier Lassu qui présente l’histoire de la Ligue des Noirs du Québec à travers 50 ans de luttes contre les inégalités sociales. La série Mamma un chef, une production de TV5 réalisée par Jack Lafortune, comporte un épisode consacré au Congo qui sera projeté en primeur et en présence de l’humoriste Erich Preach.